Son objectif principal est d’expérimenter la construction de bâtiments à énergie positive et bas carbone, deux éléments au cœur de la réglementation à venir.
Dans la lignée de l’Accord de Paris sur le Climat, le label « énergie positive et réduction carbone » (E+C-) certifiera le respect par les acteurs de la construction des bonnes pratiques énergétiques et environnementales.
Avec le lancement de ce label, la France engage les acteurs du secteur vers la construction de bâtiments à énergie positive et à faible empreinte carbone en invitant les maîtres d’ouvrage volontaires à expérimenter les exigences de la réglementation de demain.
Cette expérimentation vise à accompagner la filière vers des objectifs innovants, tout en maîtrisant les coûts et en soutenant la production de bâtiments abordables et compatibles avec l’ambition environnementale de la France.
Le label Énergie Positive et Réduction Carbone est en réalité un précurseur de la future réglementation thermique et environnementale. Cette dernière cherche à aller plus loin que la RT2012, en fixant plus d’exigences pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre, en prenant en compte les consommations d’énergie sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment et en incitant à recourir aux énergies renouvelables pour subvenir aux besoins du bâtiment.
La phase d’expérimentation du label a commencé le 17 novembre 2016 : basée sur le volontariat, elle invite les maîtres d’ouvrage qui le souhaitent à construire en suivant le référentiel Énergie Carbone.
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La perméabilité à l'air est définie par la capacité d'un matériau à laisser passer l'air, autrement dit dans une maison, à avoir des fuites. On pourrait aller jusqu'à dire, que l'étanchéité à l'air est le point névralgique d'une maison. En effet, elle dépend de nombreux facteurs, dont notamment la qualité de la construction et peut avoir de nombreuses conséquences aussi bien au niveau de la ventilation, du chauffage, de l'isolation ou du confort notamment.
De plus, pour qu’un projet de ce type soit soumis à la RT2012 (ou à la RT2012 simplifiée), sa «surface RT» doit être d’au moins 50 m2. Faute de quoi, elle sera soumise à la RT existant.
Il est fortement conseiller de réaliser un ou plusieurs tests en cours de chantier car à la fin des travaux, une fois les finitions réalisées, il est souvent très coûteux de corriger les défauts éventuels.
Dans tous les cas, un test d’étanchéité à l’air sera réalisé en fin de chantier pour valider la bonne exécution des travaux. Ce test final devra être effectué par un opérateur autorisé par le ministère : il doit obligatoirement être indépendant du maître d’ouvrage, de la maîtrise d’œuvre et de toutes les entreprises ayant participé à la réalisation du bâtiment. La mesure est effectuée selon une norme parfaitement définie.
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L’autoconsommation d’électricité d’origine solaire ou éolienne reste un phénomène restreint.
En effet, la plupart des foyers et des entreprises équipés de panneaux solaires ou d’éoliennes ne consomme pas l’énergie produite. Jusqu’à présent, ils favorisaient la revente de leur électricité à EDF, obligée de l’acheter à un prix gonflé par des subventions de l’État : ainsi, il leur était plus profitable de vendre leur énergie avant d’en acheter, comme tout le monde, auprès d’un fournisseur tel qu’EDF.
Mais la donne est en train de changer : alors que le prix des panneaux solaires diminue et que leur rendement de production s’améliore, les tarifs de rachat de l’électricité imposés à EDF ne cessent de baisser. Cette pratique est donc de moins en moins intéressante et l’autoconsommation paraît plus envisageable que jamais, surtout si elle est accompagnée d’une aide financière.
Un texte accepté par la Commission de Régulation de l’Énergie, devrait permettre de définir et de cadrer l’autoconsommation d’électricité. Il prévoit aussi que les particuliers (et les entreprises) qui consomment leur propre énergie pourront bénéficier d’un tarif réduit pour leur utilisation du réseau de distribution de l’électricité.
La solution se résume très souvent à faire installer chez soi des panneaux solaires. Placés sur le toit ou dans une zone bercée de lumière, ils permettent de subvenir à ses propres besoins, mais aussi de faire de jolis gains.
En effet, outre le geste civique pour la planète, les retombées financières peuvent en effet devenir importantes au fil des années. Tant par l’allègement de la facture électrique que par la possible revente de son énergie.
"Lorsque je ne produis pas assez d’électricité, j’en achète à EDF et lorsque je produis plus que ce que je consomme, je la vends à EDF. Pour l’année 2013, où nous n’avions pas de panneaux solaires, notre facture d’électricité était de 2023,17 euros. Pour l’année 2015, elle était de 1 133 euros, moins les 632 euros de revente, soit 501 euros.", (interview d’un auto producteur français par le site WE Demain).
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